Repos dans l'oasis de GARMEH

Publié le par Zingalo&LaTortue

15 octobre:
Nous arrivons à Garmeh pour dîner, il fait nuit, le lieu est très calme. C'est la pleine lune, nous pouvons percevoir les montagnes, les grandes étendues qui nous entourent, les ruelles du village... Charly ne peut resister à une promenade nocturne, il s'aventure avec Orko vers les montagnes et grimpe sur un sommet afin de profiter du paysage et de la magie des lieux ce soir de pleine lune.

16 octobre:
Après une nuit paisible dans un silence total nous découvrons le village de Garmeh. Nous sommes entourés de palmiers, le désert devant nous est délimité par des massifs rocheux ocres rouges et le village est consitué de petites maisons traditionnelles en torchis de terre et de feuilles de palmiers. C'est vraiment très joli.

Ici les gens sont discrets, ils nous disent bonjour, nous adressent des sourirs, on s'adapte tranquillement.

Dès le début de notre balade, l'école ouvre ses portes et les instituteurs nous proposent de rentrer avec les enfants. Nous visitons les classes, saluons les élèves, regardons les tableaux, nous buvons un thé puis nous nous éclipsons afin de les laisser travailler. 16 enfants sont scolarisés dans l'école ed Garmeh (pour 200 habitants environ) et ils sont scolarisés à partir de 07 ans, il y avait 3 classes d'âge donc de petits effectifs!

Nous rencontrons Ariane, une femme Franco-Iranienne, qui s'est installée avec son mari Maziar, artiste qui a quitté la pollution de Téhéran pour rénover la maison détenue par sa famille depuis 400 ans et ainsi proposer une maison d'hôtes pour les touristes. La maison, l'ateshoni, est charmante, on nous offre le thé et les gâteaux. Les enfants sont ravis car à l'extérieur il y a une cour avec des dromadaires et des chèvres.

Les palmeraies du village comptent 50 espèces de palmiers-dattiers et sont irrigués par une source. Nous nous y promenons, cueillons des fruits et nous nous dirogeons vers la source d'eau chaude au pieds de la montagne. Là c'est le bonheur pour les enfants, il y a un renfoncement dans la roche dans lequel il est possible de se baigner sans danger. Il fait très très chaud, du coup les gars insistent pour que Marie et moi allions dans l'eau, on hésite et puis mince il n'y a personne dans les parages, hop on se met dans l'eau tous ensemble, le bonheur car être recouvertes des pieds à la tête par un chaleur pareille c'est difficilement supportable! La roche de ces montagnes est très rouge, comme une sorte d'argile, grand Charly se dit que ce doit être très bon pour la peau alors il barbouille petit Charly qui glousse de contentement et finalement nous finissons tous rouges, on se croirait dans une tribu Africaine! Notre peau est toute douce, ça fait du bien, en ressortant la chaleur est écrasante, on se dépêche d'aller au camion manger.

En fin de journée nous partons en escapade autour du village, nous longeons la montagne et découvrons le désert. Nous surplombons le village qui s'illumine en soirée, nous voyons le désert et les montagnes à perte de vue, c'est magique. En contre bas il y a une demeure en ruine, les 5 gars se munissent de bâtons et partent alors à l'assaut d'un château, bonne partie d'escapade imaginaire pour ces chevaliers du désert! Mais attention le soleil se couche très vite, il faut rentrer, manger et se coucher après cette journée si éprouvante tant par la chaleur que par nos virées. Enfin en ce qui concerne les bambins car les parents ont prévus de dîner chez Maziar et Ariane.
Nous passons uine soirée très agréable en compagnie d'un groupe de touristes Iraniens. Nous avons été surpris par l'ambience très libérale de la soirée, les femmes étaient en effet dévoilées et habillées à l'occidentale, les couples étaient presque démonstratifs, les hommes plutôt effacés et les femmes en avant... Cela nous a surpris et la soirée était décontractée, sereine. Maziar y était tout de même pour quelque chose, il a en effet joué de la musique tribale avec ses amis: des instruments traditionnels Iraniens (grande toîle tirée avec des anneaux métalliques à l'intérieur, sorte de banjo, désolé mais nous ne connaissons même pas les noms de ces instruments...), didjéridou, vases en terres cuites. Leur musique était très spirituelle et envoutante, ils semblaient faire corps avec les sonorités qu'ils produisaient, un vrai plaisir pour les sens. Puis la soirée s'est terminé en leur compagnie, ils sont venu nous rejoindre aux camions et nous avons discuté au clair de lune.

 

17 octobre

Le réveil est un peu difficile ce matin, nous resterions bien encore quelques jours dans ce lieu si sympathique.
Avec les enfants nous allons dire au revoir aux dromadaires et aux chèvres, nous achetons quelques paniers aux femmes, "Roda Hafez" les villageois, on met le plein d'eau et en route vers de nouvelles contrées! Nous avons encore de la route, des lieux à visiter et nos visas à récupérer.

 

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